Saint-Valentin
Nerea Cebrián, Belén Clara, Adrián S. Alegre et Ana Mateo
SAINT-VALENTIN
On va mettre tout de suite quelque chose au clair. Je ne suis pas fan de la Saint-Valentin. Je trouve
que c’est une fête commerciale où on se met beaucoup trop de pression et que ça n’amène pas
grand-chose sauf des déceptions.
que c’est une fête commerciale où on se met beaucoup trop de pression et que ça n’amène pas
grand-chose sauf des déceptions.
Mais il y a une affaire qui me tombe encore plus sur le gros nerf que la fête en question. C’est toutes les
filles qui font un genre de compétition pour savoir le chum de laquelle est le plus fin et aura organisé la
soirée la plus romantique. Je n’ai rien contre les soirées à deux ou les déclarations d’amour enflammées
dans des lieux originaux, sauf que je décroche un peu de cet impératif qu’on impose année après année aux hommes de nos vies.
filles qui font un genre de compétition pour savoir le chum de laquelle est le plus fin et aura organisé la
soirée la plus romantique. Je n’ai rien contre les soirées à deux ou les déclarations d’amour enflammées
dans des lieux originaux, sauf que je décroche un peu de cet impératif qu’on impose année après année aux hommes de nos vies.
Je sais, il y a des filles qui organisent de formidables Saint-Valentin à leur tendre moitié. Sauf qu’avouez
que la fête repose la majorité du temps sur les épaules des hommes. On a des attentes, mesdames: être
invitée au restaurant, recevoir des fleurs au bureau, se faire masser à la grandeur du corps dans une
pièce éclairée aux chandelles. Bon, vous allez me dire que c’est bien la seule sphère sociale où la
pression est davantage mise sur nos congénères masculins. C’est vrai, mais c’est tout de même injuste.
que la fête repose la majorité du temps sur les épaules des hommes. On a des attentes, mesdames: être
invitée au restaurant, recevoir des fleurs au bureau, se faire masser à la grandeur du corps dans une
pièce éclairée aux chandelles. Bon, vous allez me dire que c’est bien la seule sphère sociale où la
pression est davantage mise sur nos congénères masculins. C’est vrai, mais c’est tout de même injuste.
Je fais un petit aparté, mais il y a aussi toute cette pression d’avoir une relation sexuelle satisfaisante
ce soir-là. C’est parce que monsieur n’a pas organisé tout ça pour NE PAS avoir son nanane. Je ne sais
pas pour vous, mais, moi, juste de sentir qu’il y a une certaine forme d’obligation de copuler pis
d'aimer ça, je débande un peu. Je ne trouve pas que la magie, la sensualité et l’érotisme, ça se planifie
tant que ça. Et le fait de devoir coucher avec un gars vu qu’il a payé le souper au restaurant me laisse
pas mal de glace.
ce soir-là. C’est parce que monsieur n’a pas organisé tout ça pour NE PAS avoir son nanane. Je ne sais
pas pour vous, mais, moi, juste de sentir qu’il y a une certaine forme d’obligation de copuler pis
d'aimer ça, je débande un peu. Je ne trouve pas que la magie, la sensualité et l’érotisme, ça se planifie
tant que ça. Et le fait de devoir coucher avec un gars vu qu’il a payé le souper au restaurant me laisse
pas mal de glace.
Revenons à la programmation régulière. La Saint-Valentin n’est pas seulement la responsabilité des
hommes et je crois sincèrement qu’on devrait annoncer clairement nos couleurs par rapport à cette fête
afin de pratiquer une bonne gestion des attentes. Comme ça, personne ne risque d’être déçu et la soirée
au St-Hubert ne finira pas en procès de la fois où il a fait ceci ou n’a pas fait cela. Moi, je dis que la
Saint-Valentin devrait être une responsabilité partagée. Allez, les filles, on se force un peu.
hommes et je crois sincèrement qu’on devrait annoncer clairement nos couleurs par rapport à cette fête
afin de pratiquer une bonne gestion des attentes. Comme ça, personne ne risque d’être déçu et la soirée
au St-Hubert ne finira pas en procès de la fois où il a fait ceci ou n’a pas fait cela. Moi, je dis que la
Saint-Valentin devrait être une responsabilité partagée. Allez, les filles, on se force un peu.
-Pettersen, Geneviève (14/02/2020): “La Saint-Valentin n’est pas seulement la responsabilité des
hommes”, Le Journal de Montréal [En ligne]. Repéré à https://www.journaldemontreal.com/2020/02/
14/la-st-valentin-nest-pas-seulement-la-responsabilite-des-hommes
hommes”, Le Journal de Montréal [En ligne]. Repéré à https://www.journaldemontreal.com/2020/02/
14/la-st-valentin-nest-pas-seulement-la-responsabilite-des-hommes
Commentaires
À mon avis le jour de San Valentin comme le jous des mères, le jour de péres, etc sont de jours commerciaux que hors de promuer l'amour entre les couples, le méres ou les péres promuent la surconsommation. Je pense que l'amour vienne de qui vienne il faut se le montrer jour à jour, heure à heure.
Faisons une société plus sensibilisé et promuons l'amour réel !
Parce que si vous aimez vraiment quelqu'un, cela doit se voir tous les jours, pas seulement un jour spécifique.
L’amour est tout sauf matériel et englobe le couple, l’amitié, le sien ou tout autre type.
D'autre côté je suis très d'accord avec ce que tu dis sur les spéctatives et les décepcions dans le lit, mais ben, si on se connaît dépuis longtemps on sait déjà avec quoi on fait face.
La meilléure manière de profiter ce jour est d'être conscient de qu'on a maintenant avec qui sortire et qu'on n'a pas le chagrin des célibataires involontaires!