Freud, portrait d'un juif sans Dieu
Alicia Gray, Esteban Mora, Aude Marchand et Gemma esteban
Regardez "Freud, portrait d'un juif sans Dieu" et revenez aux sources
intimes et politiques de la psychanalyse
Biopic d'un patriarche
A l'heure où Netflix cherche à nous vendre sous le nom de "Freud" un médecin profileur,
cocaïnomane et crypto-sulfureux, il semble salutaire de revenir aux sources historiques.
Le documentaire de David Teboul s'empare du sujet Sigmund Freud avec précaution.
"Mon père disait que les biographes étaient tous des menteurs" met en garde Anna Freud,
la fille du patriarche. La phrase résonne comme un avertissement adressé au film lui-même.
Face aux écueils de la biographie documentaire, le film de David Teboul laisse déborder son
sujet dans une profusion d'images d'archives, tout en suivant un cadre rigoureux.
cocaïnomane et crypto-sulfureux, il semble salutaire de revenir aux sources historiques.
Le documentaire de David Teboul s'empare du sujet Sigmund Freud avec précaution.
"Mon père disait que les biographes étaient tous des menteurs" met en garde Anna Freud,
la fille du patriarche. La phrase résonne comme un avertissement adressé au film lui-même.
Face aux écueils de la biographie documentaire, le film de David Teboul laisse déborder son
sujet dans une profusion d'images d'archives, tout en suivant un cadre rigoureux.
Le travail des images
Un homme plonge au ralenti, pendant que le narrateur déplie la pensée de Freud sur
l'énergie sexuelle. Des enfants jouent aux cow-boys et aux indiens, pendant que la voix
d'Amalric/Freud explique la partition de l'esprit entre le ça, le surmoi et le moi. Le geste le
plus fort de Freud, un juif sans Dieu tient dans ces associations, dans le montage de ces
archives d'origines extraordinairement diverses, qui construisent une narration parallèle au
récit biographique.
l'énergie sexuelle. Des enfants jouent aux cow-boys et aux indiens, pendant que la voix
d'Amalric/Freud explique la partition de l'esprit entre le ça, le surmoi et le moi. Le geste le
plus fort de Freud, un juif sans Dieu tient dans ces associations, dans le montage de ces
archives d'origines extraordinairement diverses, qui construisent une narration parallèle au
récit biographique.
Freud, une icône en mouvement
Une barbe blanche soigneusement taillée, des lunettes rondes qui cerclent un regard
perçant, une main qui enserre un éternel cigare. L'image de Freud, connue de tous, s'est
hissée au rang d'icône. Elle est devenue l'objet d'une mythologie mondiale, qu'il partage
avec d'autres figures de savants ( Einstein, ou Marx). Freud, un juif sans Dieu nous offre
la possibilité, de voir cette image habituellement fixe, en noir et blanc ou en couleur passée,
s'animer littéralement sous nos yeux. Un travail subtil de ralenti parfois poussé à l'extrême,
donne l'étrange sensation de voir des photos de familles ou une statue bouger, dans un
temps indistinct.
perçant, une main qui enserre un éternel cigare. L'image de Freud, connue de tous, s'est
hissée au rang d'icône. Elle est devenue l'objet d'une mythologie mondiale, qu'il partage
avec d'autres figures de savants ( Einstein, ou Marx). Freud, un juif sans Dieu nous offre
la possibilité, de voir cette image habituellement fixe, en noir et blanc ou en couleur passée,
s'animer littéralement sous nos yeux. Un travail subtil de ralenti parfois poussé à l'extrême,
donne l'étrange sensation de voir des photos de familles ou une statue bouger, dans un
temps indistinct.
Commentaires
Cependant, je crains que l'approche de la figure de ce grand penseur peut brouiller la frontière entre son héritage et ce qui a du sens comme argument plus intéressant pour l'œuvre audiovisuelle ... Je vais devoir le regarder pour le découvrir.