Une journaliste sportive dénonce harcèlement, sexisme et misogynie à la télévision publique française
Marta Herrera Cantín, Gerardo Dieterlen Cuervo
Une journaliste sportive dénonce harcèlement, sexisme et misogynie à la télévision publique française
Clémentine Sarlat est une journaliste sportive de France
connue principalement pour ses apparitions dans l’émission "Stade 2"
de France TV, mais son nom est maintenant connu pour la dénonciation de
harcèlement, de sexisme et de misogynie qu’elle a subie à la télévision
publique française.
Sarlat, qui a ensuite collaboré avec Bein Sports puis TF1, a rompu son silence dans une interview publiée ce samedi à L’Equipe, dans laquelle il décrit l’enfer qu’il a vécu pendant les cinq années qu’il a passées à France Televisions.
La journaliste de 32 ans spécialisée dans le rugby et l’athlétisme dénonce le harcèlement moral, le sexisme et la misogynie et critique sévèrement ce qui s’est passé dans le service sportif de cette chaîne.
Sarlat, qui a ensuite collaboré avec Bein Sports puis TF1, a rompu son silence dans une interview publiée ce samedi à L’Equipe, dans laquelle il décrit l’enfer qu’il a vécu pendant les cinq années qu’il a passées à France Televisions.
La journaliste de 32 ans spécialisée dans le rugby et l’athlétisme dénonce le harcèlement moral, le sexisme et la misogynie et critique sévèrement ce qui s’est passé dans le service sportif de cette chaîne.
Sarlat
rappelle qu’il "pleurait dans le programme Stade 2" et rappelle qu’en
mai 2017, "avant mon congé maternité, la direction sportive a annoncé
qu’elle allait présenter le Stade 2 avec Matthieu Lartot".
Cependant, "quand je reviens, en janvier 2018, on me dit qu’à cause des lumières et des caméras, tu ne pourras pas être à côté de Matthieu".
"Quand j’ai demandé une augmentation, ils m’ont dit : Deviens essentiel d’abord !" et explique qu’elle a été harcelée et a subi des réflexions discutables au cours de son expérience de cinq ans dans "France Télé".
Sarlat explique que "dans le service du sport de France Télévisions nous avons côtoyé de grandes personnes mais aussi de grands idiots", car "avec les aînés, dès que j’ai mis une jupe, j’ai dû y réfléchir".
Mais après, "j’ai travaillé pour TF1 pendant la dernière Coupe du monde de rugby. Ça m’a fait bizarre, tout le monde était normal ".
La plainte lui a valu de nombreux signes de soutien sur les réseaux sociaux pour le courage dont il a fait preuve pour parler de ce sujet. En outre, L’Equipe continue d’enquêter sur l’affaire, au cas où Sarlat ne serait pas la seule femme à avoir été traitée de la sorte à la télévision publique française.
Cependant, "quand je reviens, en janvier 2018, on me dit qu’à cause des lumières et des caméras, tu ne pourras pas être à côté de Matthieu".
"Quand j’ai demandé une augmentation, ils m’ont dit : Deviens essentiel d’abord !" et explique qu’elle a été harcelée et a subi des réflexions discutables au cours de son expérience de cinq ans dans "France Télé".
Sarlat explique que "dans le service du sport de France Télévisions nous avons côtoyé de grandes personnes mais aussi de grands idiots", car "avec les aînés, dès que j’ai mis une jupe, j’ai dû y réfléchir".
Mais après, "j’ai travaillé pour TF1 pendant la dernière Coupe du monde de rugby. Ça m’a fait bizarre, tout le monde était normal ".
La plainte lui a valu de nombreux signes de soutien sur les réseaux sociaux pour le courage dont il a fait preuve pour parler de ce sujet. En outre, L’Equipe continue d’enquêter sur l’affaire, au cas où Sarlat ne serait pas la seule femme à avoir été traitée de la sorte à la télévision publique française.
Sportyou: "Una periodista deportiva denuncia acoso, sexismo y misoginia en la televisión pública francesa", 20 minutos, repéré à 20minutos.es/deportes/noticia/4217129/0/periodista-deportiva-clementine-sarlat-denuncia-acoso-sexixmo-misoginia-france-tv
Commentaires
Je me permets d'appeler à la citoyéneté pour que tout cela disparaisse, il est vraiment néccesaire que tous et toutes soyons considéré(e) comme personnes.