Grande Guerre

Marta Herrera, Belén Clara, Nerea Cebrián, Ana Mateo y Adrián S. Alegre.

Grande guerre : à la découverte des graffitis de soldats australiens dans la Somme

Les grottes souterraines de Naours ont été le refuge 

de soldats australiens. Un musée vient d’ouvrir pour 

exposer les inscriptions laissées par les militaires.


Découvertes en 1912 par l'abbé Danicourt, les grottes souterraines de Naours (Somme) étaient déjà un lieu touristique durant… la Première Guerre mondiale et sont en passe de le redevenir grâce à un musée qui vient d'ouvrir.
C'est dans ces anciennes carrières, habitées à partir du XVIe siècle, que les soldats du Commonwealth, en permission ou en convalescence à Vignacourt, ont trouvé un endroit où se changer les idées. Et en ont profité pour laisser leurs empreintes sous forme de 3 200 graffitis redécouverts ces dernières années et recensés sur le site Internet silentsoldiersofnaours.com.

« Il y avait une vie en dehors du front »

« Des soldats de tous rangs ont laissé des graffitis, en majorité entre juillet et novembre 1916 durant la bataille de la Somme, explique la guide Manon Demaie. Tracés au crayon de bois, ils sont parfois très complets avec noms et matricules… Tout cela nous fait comprendre qu'il y avait une vie en dehors du front. »
Les militaires ont aussi raconté leur passage ici dans leurs carnets intimes qui ont pu être retrouvés. Afin de mieux mettre en lumière ce pan de l'histoire méconnu, la communauté de communes Nord Picardie a aménagé un musée de 100 m2 rendant hommage à près de 80 soldats, avec l'aide financière du gouvernement australien.
À côté de leurs graffitis, on peut découvrir la biographie, rédigée comme s'ils parlaient, des soldats. Comme Arthur Leslie Lodge, ouvrier agricole de Tasmanie, enrôlé à 30 ans, en 1915. Porté disparu, il a été déclaré mort le 3 mai 1917. Des destins chamboulés par un conflit inhumain et qui ont trouvé l'éternité sur ces murs.
Grande guerre : à la découverte des graffitis de soldats australiens dans la Somme", Le parisien. Reperé à http://www.leparisien.fr/societe/grande-guerre-a-la-decouverte-des-graffitis-de-soldats-australiens-dans-la-somme-24-02-2020-8265699.php

Commentaires

Isabel Torres a dit…
Les découvertes historiques sont toujours très excitantes. Bien qu'il soit assez récent, il est très intéressant de savoir ce que ces soldats pourraient ressentir.
Marina a dit…
J'aime ce genre de découvertes parce que parfois c'est difficile que les personnes de l'ancienneté écrivaient aussi des choses sur leur quotidianneté. Comme normalement on ne les découvre que par des romans et des films, on arrive à penser qu'ils appartiennent au monde fictice. Moi, dans mon villaje j'ai vu aussi des graffitis du dérniér siècle et il m'a semblé marrant de voir qu'ils aussi écrivaient leurs noms et aussi des choses obscènes
Coala a dit…
Je pense que tout création artistique a un sens et c'est merveilleux que ces personnes aient eu l'idée de concentrer tout cela dans un musée. Je trouve que les musées sont très importants pour la connaisance de la culture en général, en fait pour moi les musées sont parfois les lieux où je me réfuge des villes bruillantes pour m'impregner de culture. Au niveau de graffitis je pense que il faut les réguler et il faut aussi les dédier un espace ou plusieurs dans les villes pour que les graffiteurs puissent montrer son art et éviter comme ça les problèmes comme par exemple trouver de graffitis dans un train ou dans un bâtiment important.
Nerea Cebrián a dit…
C’est très réconfortant d’apprendre de telles découvertes et d’avoir l’opportunité d’aller les voir, c’est comme dans l’art rupestre, de trouver des peintures d’il y a des années et des siècles, imaginant ce que serait la vie à partir de simples dessins, art, sans aucun doute.
Belén Clara a dit…
C'est génial qu'ils eussent découvert tout ça. J'aime les graffitis, je pense qu'ils sont réellement jolis et ils peuvent raconter des histoires, comme quelque autre genre d'art. En plus, l'idée de le mettre tout dans un musée est une très bonne idée pour trouver toute ensemble la culture et l'histoire que tout cet art garde.
"Il y avait une vie en dehors du front", je pense que c'est une phrase très intéressante et vraie. L'été dernier j'étais en le champ de concentration de Sachsenhausen dont il y avait graffitis aussi des gens qui y vivaient là.
C'est vraiment terrible et triste.
Gemma Esteban a dit…
C'est une joie savoir de cettes histoires pour mieux connaître ce qui s'est passé. Dans ce cas, grâce aux graffitis qui fait partie d'un musée.
Celia Santonja a dit…
super intéressant ! La trace historique que nous laissons est étonnante et je pense qu’il est important de préserver
Adri a dit…
C'est un découvert très intéressant afin de savoir comment vivaient nos ancêtres.

Posts les plus consultés de ce blog

Une journaliste sportive dénonce harcèlement, sexisme et misogynie à la télévision publique française

Freud, portrait d'un juif sans Dieu

Le navire retrouvé