L'affaire Mila
Groupe 3: Adrián S. Alegre, Nerea Cebrián, Belén Clara et Ana M. Mateo
L'AFFAIRE MILA
https://www.youtube.com/watch?v=EdGIcThIG_o
Une lycéenne de 16 ans est massivement harcelée depuis plusieurs jours après des insultes
contre l’islam. Elle a été déscolarisée provisoirement.
contre l’islam. Elle a été déscolarisée provisoirement.
En postant une vidéo sur Instagram, la jeune Mila ne se doutait pas qu'elle allait bientôt
se retrouver au cœur d'une affaire aux dimensions politiques et judiciaires.
se retrouver au cœur d'une affaire aux dimensions politiques et judiciaires.
Je suis Milla |
Comment naît la polémique ?
Comme beaucoup d'adolescentes de son âge, Mila, 16 ans, a pris l'habitude de partager
ses avis et ses humeurs sur Instagram. Elle poste des vidéos d'elle, répond à ses abonnés,
parle de son homosexualité. La lycéenne, originaire de la région lyonnaise, publié le 18 janvier
une nouvelle vidéo où elle parle en direct avec ses abonnés.
ses avis et ses humeurs sur Instagram. Elle poste des vidéos d'elle, répond à ses abonnés,
parle de son homosexualité. La lycéenne, originaire de la région lyonnaise, publié le 18 janvier
une nouvelle vidéo où elle parle en direct avec ses abonnés.
Depuis trois jours, cette adolescente de 16 ans, originaire de l'Isère, est victime d'une campagne
de cyberharcèlement après avoir tenu des propos hostiles à l'islam. « Je déteste la religion,
le Coran est une religion de haine […] Votre religion, c'est de la merde, votre Dieu je lui mets
un doigt dans le trou du cul, merci au revoir », peut-on notamment l'entendre dire dans des vidéos
publiées sur Instagram.
de cyberharcèlement après avoir tenu des propos hostiles à l'islam. « Je déteste la religion,
le Coran est une religion de haine […] Votre religion, c'est de la merde, votre Dieu je lui mets
un doigt dans le trou du cul, merci au revoir », peut-on notamment l'entendre dire dans des vidéos
publiées sur Instagram.
Face au déferlement de menaces de mort - elles se comptent par centaines - et a la révélation
de son identité et de son adresse, les autorités ont choisi de déscolariser temporairement
la jeune fille de son lycée. Un soutien psychologique spécifique va également lui être apporté.
de son identité et de son adresse, les autorités ont choisi de déscolariser temporairement
la jeune fille de son lycée. Un soutien psychologique spécifique va également lui être apporté.
Marine Le Pen, comme de nombreux responsables politiques d'extrême droite, ont pris la défense
de Mila. La patronne du Rassemblement national d'ailleurs assumé la comparaison entre
le discours de Mila et le journal satirique.
de Mila. La patronne du Rassemblement national d'ailleurs assumé la comparaison entre
le discours de Mila et le journal satirique.
« Une stricte réponse à un harcèlement lesbophobe et misogyne »
Mila s'est expliquée sur ses propos dans les colonnes de Libération et sur un blog proche
de l'extrême droite (Bellicca). Pour elle, tout est parti d'une vidéo en direct dans laquelle
elle éconduit un homme qui tentait de la draguer.
de l'extrême droite (Bellicca). Pour elle, tout est parti d'une vidéo en direct dans laquelle
elle éconduit un homme qui tentait de la draguer.
Dans une seconde vidéo, après avoir reçu des insultes et des menaces de la part de plusieurs
individus, le ton monte encore d'un cran avec un internaute.
« Un mec a commencé à s'exciter : à nous traiter de sales lesbiennes, de racistes. Ensuite,
le sujet a commencé à déraper sur la religion, donc moi j'ai dit ce que j'en pensais. »
Depuis, la jeune femme, ciblée comme lesbienne, croule sous les injures homophobes,
racistes ou sexistes. Celle qui ne cache pas ses idées contre le voile et l'immigration indique
au Parisien que les parents de la jeune fille lui ont demandé de garder le silence.
Dans l'attente notamment de trouver un avocat.
Mais l'affaire a pris un nouveau tournant, mercredi, avec l'intervention de la ministre de la
Justice, Nicole Belloubet. Interrogée sur Europe 1, la garde des Sceaux a d'abord assuré
que « l'insulte à la religion, c'est évidemment une atteinte à la liberté de conscience ». Une déclaration qui a remis de l'huile sur le feu au sein de la classe politique.
Justice, Nicole Belloubet. Interrogée sur Europe 1, la garde des Sceaux a d'abord assuré
que « l'insulte à la religion, c'est évidemment une atteinte à la liberté de conscience ». Une déclaration qui a remis de l'huile sur le feu au sein de la classe politique.
Plus d'une semaine après le début de la polémique, les réactions à gauche de l'échiquier
politique se sont finalement fait entendre. La cheffe de file des députés PS Valérie Rabault
a concédé jeudi un relatif silence de son bord, ce qui « n'est pas une bonne chose »,
en défendant « la liberté d'expression ».
politique se sont finalement fait entendre. La cheffe de file des députés PS Valérie Rabault
a concédé jeudi un relatif silence de son bord, ce qui « n'est pas une bonne chose »,
en défendant « la liberté d'expression ».
- M.C.(2020):”Liberté d’expression, harcèlement... Cinq questions pour comprendre
l’affaire Mila”, Le Parisien [En ligne], Societé. Repéré à
http://www.leparisien.fr/societe/affaire-mila-cinq-questions-pour-comprendre-la-polemique-30-01-2020-8248578.php
- Simon, Cyril (2020): “«Je suis Mila» : le cas d’une ado menacée de mort relance
le débat sur le blasphème”, Le Parisien [En ligne], Faits divers.
Repéré à http://www.leparisien.fr/faits-divers/je-suis-mila-le-cas-d-une-ado-menacee-de-mort-relance-le-debat-sur-le-blaspheme-23-01-2020-8243001.php
Commentaires
Ici je vois comment les noticiers manipulent les infos, parce qu'on ne dirait pas la même chose si un arabe se mettait à insulter la réligion chrétienne. Celui-ci serait vu comme un radical.
Je trouve que pour commencer elle n'a pas le droit d'insulter une religion qui n'est même pas la sienne par respect aux autres, mais je pense aussi que les commentaires reçus ont été excessifs et certains déplacés.
Il existe une ligne complexe entre la liberté d’expression et le respect de la liberté de culte.