La planète, le principal bénéficiaire du coronavirus.
Amel Dahmani Adda, Andrea Falaguera Jorge y Ana M. Mateo Hervás.
La planète, le principal bénéficiaire du coronavirus.
L’arrêt provoqué par la quarantaine face au coronavirus fait des ravages dans l’économie, mais il profite à l’environnement.
Voici quelques exemples de la réduction de la pollution ces derniers jours.Usines fermées, autoroutes vides, rues désertiques…
ce sont des images qui se répètent dans le monde entier à mesure que la pandémie de coronavirus progresse inexorablement.
L’arrêt brutal des activités humaines a paradoxalement un grand avantage : l’environnement. La diminution du nombre de véhicules automobiles,
la baisse de la production industrielle et de la consommation se traduisent par une diminution de la pollution, des eaux plus propres et des cieux plus clairs.
De la Chine à Venise, Barcelone ou Madrid, ce sont là quelques-uns des effets secondaires positifs de la crise sanitaire.
-En Chine, la qualité de l’air s’est considérablement améliorée.
Les données ne mentent pas. Pendant tout le mois de février, le premier du long confinement de la province chinoise de Hubei, le nombre moyen de jours sans pollution atmosphérique a augmenté de 21,5 % par rapport à l’année précédente, selon un rapport du ministère chinois de l’écologie et de l’environnement. En outre, les images satellitaires publiées par la NASA et l’Agence spatiale européenne ont montré une réduction spectaculaire des émissions de dioxyde d’azote dans les principales villes du pays.
-Dans le nord de l’Italie : niveaux insolites de dioxyde d’azote.
Il en a été de même en Europe, où la vague de confinements qui s’est produite ces derniers jours s’est également traduite par une amélioration spectaculaire de la qualité de l’air. C’est ce que révèlent les données du satellite Sentinel 5P, qui montre une réduction significative de la pollution atmosphérique, parallèlement aux mesures drastiques de confinement prises ces derniers jours. L’animation montre les fluctuations du dioxyde d’azote entre le 1 janvier et le 11 mars 2020.
- Madrid et Barcelone: air pur. Selon les données du conseil municipal de la capitale espagnole, la ville a réduit la pollution atmosphérique de 35 %, principalement en raison de la combinaison de deux facteurs : les mesures de confinement par le coronavirus et l’instabilité météorologique. Les données fournies quotidiennement par le système de surveillance de la qualité de l’air de la municipalité de Madrid ne laissent aucun doute : pendant les jours de confinement, les cinq districts de la ville disposent de mesures classées dans la catégorie “très bon” de l’indice de qualité de l’air. À Barcelone, les données de la Generalitat indiquent que les concentrations de dioxyde d’azote (NO2) ont diminué de moitié après seulement trois jours de confinement.
- À Venise: eaux cristallines. Les réseaux sociaux étaient nombreux le week-end dernier, où l’on distinguait les chaînes de la ville de Venise comme elles ne l’avaient jamais été : elles étaient parfaitement propres. Dans certaines régions, on y voyait même des recoins d’eaux cristallines qui abritaient même de petites bancs de poissons qui s’étaient aventurés dans les canaux depuis le lagon ou depuis la mer. La lagune s’empare de Venise, sans déversement et sans trafic, on peut voir le fond des canaux. Nous devrions réfléchir à l’exploitation du tourisme à Venise “, écrivait sur Twitter Palli caponera sur une photographie montrant une barque sur des eaux cristallines. Avec moins de trafic par les canaux, les sédiments traînés par les bateaux retournent au fond, réduisant considérablement l’eau trouble et redonnant à Venise une image digne du plus beau tableau de la Renaissance.
National Geographic España [blog]: Repéré à: https://www.nationalgeographic.com.es/ciencia/planeta-principal-beneficiado-por-coronavirus_15325.
Commentaires
Si seulement on aprenait avec ces jours de confinement que on peut trouver un moyen de vie moins avare, ça serait une oportunité qui la terre nous donne pour changer.
L'autre jour je me suis allé à mon village avec ma mère pour nourrir nos chiens, vous ne vous imaginez pas la sensation de conduire pendant une démi heure dans une route complètement vide. Les usines éteintes. On n'a pas bésoin de la voiture, pas non plus d'autant d'usines qui produisent autant de produits. Une vie austère est plus valieuse, comme celle que nos anciens avaient. Il faut s'arrêter et penser.